S’il existe bien un échec scandaleux de l’État belge, c’est la politique menée en matière de justice et d’application des peines. Les promesses les plus folles ont été faites par le gouvernement, elles n’ont jamais été tenues faute de moyens humains, financiers et surtout de volonté politique.
L’État belge se moque de la sécurité des citoyens comme de son premier secrétaire d’État !
Aujourd’hui, le Nieuwsblad relatait qu’il manquait 3.000 policiers en Belgique et que la situation est désastreuse.
La Gazet van Antwerpen du 11 avril 2012 consacre deux pages aux promesses non tenues depuis trois ans par l’Etat belge.
Augmentation de places disponibles dans les prisons :
Promesse 2009 : 2.500
Concrètisation en 2012 : 638
Augmentation du nombre de bracelets électroniques :
Promesse 2009 : 2.000
Concrètisation en 2012 : 882
Nombre de places disponibles dans des institutions fermées pour les mineurs délinquants :
Nombre en 2009 : 278
Nombre en 2012 : 300
Soit une augmentation dérisoire de 22 places en trois ans.
Travaux d’intérêt général :
Jugements prononcés en 2010 : 10.267
Travaux réellement prestés dans l’année qui a suivi (la loi l’impose) : 5.898
Peines de prison à effectuer dans le pays d’origine du condamné :
Promesse 2011 : 30
Concrétisation : 0
Conclusions du criminologue Brice De Ruyver et du juge Peter D’Hondt :
Il règne un certain sentiment d’impunité. Et de rappeler que 4.000 personnes condamnées à la prison par an ne passe pas un seul jour en cellule, à cause, entre autres, de la surpopulation carcérale.
Ce sentiment d’impunité en Belgique créerait un effet stimulant et attrayant pour de nombreuses bandes criminelles et encouragerait les récidives.
Le chef de corps de la police de Turnhout précise que sur 272 arracheurs de sac qui ont entraîné des blessures légères (ce type d’agression provoque également un traumatisme psychologique chez les victimes), 249 n’ont jamais passé un seul jour en prison, la plupart d’entre eux étant mineurs…