Lors d’une interview avec le journal flamand Dag Alemaal, le président du MR s’est entre autres attaqué au système scolaire francophone.
Source : l’Avenir – 24–5-22
Georges-Louis Bouchez prône une norme, celle du bilinguisme. Un niveau qu’il dit ne pas avoir atteint. « J’aime mon pays. Dit un politicien belge qui ne parle pas le néerlandais. À cet égard, je suis malheureusement le fruit du système scolaire francophone. Si cela ne tenait qu’à moi, le néerlandais deviendrait la deuxième langue obligatoire dès l’école primaire. Le bilinguisme devrait devenir la norme dans ce pays, la barrière linguistique est trop importante aujourd’hui. » Et de conclure: « Nous ne pouvons pas continuer à distribuer des diplômes à des élèves qui n’ont pas eu ne serait-ce qu’une seule leçon de néerlandais. »
Pour mémoire, une large majorité des étudiants préfèrent l’anglais, langue internationale, au flamand malmené par ses dialectes et peu compréhensible au-delà de Breda et Maastricht. Le choix d’apprentissage d’une langue doit rester l’apanage de chacun, en fonction de ses motivations personnelles et de ses ambitions professionnelles.
Commentaire du RWF : « C’est pas moi, c’est l’autre. Évidemment. L’unilingue Bouchez pourrait parler le néerlandais s’il en avait vraiment l’intention : par exemple, en suivant des cours intensifs pendant plusieurs semaines ! Par ailleurs, beaucoup ont appris le flamand au travail. Les jeunes Wallons sont en très grande majorité pour l’apprentissage de l’anglais. »