Les États membres de l’OTAN ont mis leurs forces armées en état d’alerte en raison de l’hypothétique menace russe à la frontière ukrainienne. L’alliance l’a annoncé lundi. Dans notre pays aussi, des troupes sont mises en attente, déclare le chef de la défense Michel Hofman dans plusieurs journaux. Entre autres choses, nous aurions 250 à 300 soldats (sic), des F-16 supplémentaires et une frégate prêts.
Selon M. De Vos, spécialiste de la défense et ancien professeur à l’Académie royale militaire, ce conflit potentiel pourrait s’avérer un problème difficile à résoudre pour notre pays. « Cela fait des années que nous n’avons rien fait pour la défense. Nous n’avons rien fait pour les missions humanitaires. J’ai maintenant 75 ans. Quand j’étais un jeune officier, nous avions 100 000 soldats. Il y en a maintenant 22 000. Nous avions des tanks, des véhicules à chenilles, des canons sans fin. Nous n’avons plus tout cela. Pour les missions de commandement spécial, par exemple au Liban, en Afghanistan, au Kosovo. nous avions de bonnes ressources. Et nos F-16 sont également bons. Mais pour le reste, on peut presque parler d’une mission suicide. Nous ne sommes pas suffisamment protégés. Et non seulement nous, mais aussi d’autres pays d’Europe occidentale qui ont réduit leurs défenses militaires. Nous ne sommes pas prêts pour une vraie guerre terrestre. »
Pour le RWF, au lieu de s’adosser à l’armée des Pays-Bas qui n’a pas remporté de victoire en Europe depuis plus de 200 ans -adossement renforcé par la volonté de la Flandre -, l’armée belge serait mieux inspirée de coopérer plus intensément avec la France, première puissance militaire de l’UE.