Big Brother s’installe de plus en plus confortablement dans notre vie privée.
Le ministre quaker de la Santé Frank Vandenbroucke, celui qui demanda de faire « disparaître » l’argent sale de l’affaire Agusta avant d’aller se cacher en Angleterre, demande d’approuver en urgence la centralisation de toutes les prescriptions médicales électroniques à la Smals (et non plus au sein du secteur). Et de confier les autorisations d’accès au… CSI.
« Pour Catherine Fonck (CDH), qui déposera un amendement ce lundi en Commission, « la manière dont est conçue cette base de données alors qu’elle constitue un traitement à grande échelle de données de santé sensibles, présente un risque élevé de violation de la vie privée ». Le fait que la même entité, la Smals, hébergera à la fois les clés et ce giga coffre-fort, inquiète de nombreux observateurs. Pire : le projet de loi prévoit aussi que ce soit le Comité de sécurité de l’information (le CSI, piloté par Frank Robben) qui, par la suite, octroiera les autorisations d’accès à cette base de données. En clair : qui pourra consulter ces prescriptions. »