On le sait, depuis quelques semaines, l’épidémie de coronavirus regagne du terrain en Belgique. Entre le 24 octobre et le 6 novembre (période de 14 jours), 102 103 nouveaux cas et 285 décès ont été enregistrés en Belgique contre 85 389 et 399 en France. Le prorata des deux populations est de 1 pour 6. Il faut donc multiplier les chiffres belges par 6 pour obtenir le nombre équivalent à celui des français.
Face à cette recrudescence des contaminations, Yves Coppieters rappelle l’importance des gestes barrières, et notamment du port du masque. « Aujourd’hui, on paie le relâchement des mois d’août et septembre par rapport au port du masque dans certaines provinces en Belgique ».
Pour le professeur en Santé publique de l’ULB, le retour au port du masque quasi généralisé est inévitable « si l’on ne veut pas avoir de conséquences sur d’autres mesures dans notre sphère sociale privée ».
Et de citer la France comme bon élève : « La France est une exception actuellement en Europe, les indicateurs y sont très positifs. La France a eu une quatrième vague en septembre, qu’on n’a pas vraiment eue. Les Français ont adhéré complètement aux gestes barrières depuis fin août, début septembre et on voit que c’est la continuité de ces gestes barrières qui protège le mieux les populations européennes actuellement ».
Il aurait pu ajouter que le passe sanitaire y est en vigueur depuis le mois d’août…
Il est évident que les aléas du Covid peuvent inverser les tendances d’un mois à l’autre.
Source : La Libre du 6 novembre