La police est à court de munitions pour sa nouvelle arme antiterroriste : le pistolet mitrailleur Scar. En 2019, 1500 de ces armes ont été livrées, tant pour la police fédérale que pour la police locale. Les munitions arriveront plus tard et c’est là que le bât blesse.
« Il y a effectivement un problème », déclare Nicolaes Paelinck, le président du Comité permanent de la police locale.
« La société qui était censée nous fournir les munitions américaines nous a fait savoir qu’en raison de l’augmentation du prix du cuivre, de la crise sanitaire et des frais de transport, elle ne pouvait plus livrer au prix convenu. Nous avons déclaré la société en défaut. »
Des centaines de milliers de balles sont en jeu : un contrat d’un million d’euros sur une période de sept ans. Les balles, comme mentionné, devaient servir pour la mitrailleuse Scar achetée en 2019 [ndlr : trois ans après les attentats !]. Cette arme a été achetée après les attaques terroristes de Zaventem et de Bruxelles et a ensuite été décrite dans les médias comme « l’arme qui sera utilisée contre les terroristes ». Les armes ont été livrées entre-temps, mais les munitions ne suivront pas.
Selon, Joery Dehaes représentant de la CSC (syndicat chrétien). Nous sommes cinq ans après les attentats et nous n’avons pas de balles pour notre « arme antiterroriste » ? C’est très malheureux. Espérons qu’il y aura bientôt un plan B, afin que l’on puisse commencer à former les policiers fédéraux à ces armes Scar, car cela est également au point mort actuellement. »
Source : Nieuwsblad de ce jour