Dès l’annonce de la création de la Super Ligue, Emmanuel Macron et Boris Johnson ont pris des positions fermes contre le projet de Super Ligue. Elles ont compté dans son rejet massif.
Le projet de Super Ligue avait déjà été rejeté par l’UEFA, les supporters et certains diffuseurs de matches.
Emmanuel Macron a d’abord salué la position des clubs français, dont le PSG, de refuser de participer à ce projet uniquement centré sur des intérêts d’ordre financier plutôt que sportifs :
« L’Etat Français appuiera toutes les démarches de la LFP, de la FFF, l’UEFA, et de la FIFA pour protéger l’intégrité des compétitions fédérales qu’elles soient nationales ou européennes ». Roxana Maracineanu, la ministre déléguée aux Sports, a de son côté vivement réagi à l’AFP : « Un système sans critère sportif d’accession qui réunit un club VIP de quelques puissants représente non seulement la négation du mérite sportif mais aussi un véritable danger pour le monde du football. Je suis profondément attachée au système de solidarité qui est le nôtre. La France est au soutien de l’UEFA et des instances mondiales pour préserver le football de cette folie marchande. »
Boris Johnson, le Premier ministre, est également monté au créneau : « Nous allons voir tout ce que nous pouvons faire avec les autorités du football pour être sûr que ce projet n’aille pas plus loin. En tout cas, je ne pense pas que ce soit une bonne nouvelle pour les fans et le football britannique. »
La législation sur la concurrence a également été mise en avant. L’annonce a porté ses effets : les six clubs anglais se sont retirés de ce projet mégalomane initié par le Real de Madrid.
Les équipes belges apprendront bien évidemment avec satisfaction l’enterrement de ce projet réservé à des clubs de multimilliardaires et sans scrupules.
Au fait, où se trouvait Alexander De Croo dans ce débat ?
Source : Le Parisien