De nombreux syndicats de police français le demandaient depuis des mois. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé ce jeudi qu’il s’apprête à rallonger de quatre mois la durée de la formation initiale des gardiens de la paix (fonctions de police en France).
« Cette année, ce sera la dernière fois que nous connaîtrons cette formation rapetissée et dès l’année prochaine, nous allons réaugmenter de quatre mois la formation initiale, donc tous les gardiens de la paix auront un an de formation », précise-t-il.
Le cursus initial des policiers va ainsi revenir à la durée en vigueur avant le 22 juin 2020. Il avait alors été réduit de douze à huit mois, au profit d’une durée de stage sur le terrain rallongée.
D’autre part, lors de sa campagne électorale en 2017, Emmanuel Macron avait promis 10 000 emplois supplémentaires de policiers et gendarmes, sur la durée de son quinquennat.
A ce jour, 8 000 ont été recrutés. Ce recrutement effréné et la diminution de la formation avait entraîné de nombreuses erreurs de casting. Des candidats douteux en avaient profité pour passer à travers les mailles du filet.ouvre un nouvel onglet)
D’une façon générale, les bavures policières sont aussi nombreuses en France qu’en Belgique. Même si la majorité des policiers font correctement leur métier. Mais l’on se souviendra encore longtemps des deux policières qui insultaient copieusement les Belges d’origine étrangère ou les immigrés lors d’une ronde en voiture à Anderlecht.
Le RWF propose de suivre la France en la matière et de porter la formation des policiers belges de… six à douze mois. Il convient de noter que le bilinguisme (à Bruxelles, une capitale très majoritairement de langue française) constitue le plus souvent une épreuve éliminatoire pour les candidats francophones.
Enfin, il serait opportun de bannir l’utilisation de chevaux pour réprimer des manifestation.
Au mieux, ils ne devraient servir qu’à la sécurisation des quartiers.