Pour chaque centaine d’euros qu’un citoyen de l’UE dépense en communication, le Belge en débourse 176,1. De ce fait, la Belgique est le dernier du classement, conjointement avec la Grèce.
En 2019. Eurostat a examiné 61 services ou achats de chaque pays de l’Union européenne.
L’index de prix porte non seulement sur ce que nous payons pour la 4G, l’internet fixe ou la téléphonie, mais dans les 61 catégories figurent aussi le montant de l’affranchissement des envois postaux. Le coût moyen d’un smartphone de 32, 64 ou 128 Go est également repris dans les statistiques d’Eurostat.
La France occupe la huitième position parmi les pays les moins chers. Elle est en train de réduire la fracture numérique entre les villes et les régions rurales.
Un lecteur nous précise :
Etant donné la forte densité de population en Belgique (380 habitants au km²) comparée à la France (120 habitants au km²), le nombre de clients desservis par km2 est bien plus élevé chez nous, ce qui devrait théoriquement réduire les coûts d’infrastructure et d’exploitation et améliorer la profitabilité des réseaux. Dès lors, pourquoi la facture payée par le consommateur belge ne reflète-t-elle pas cette réalité de terrain ?
Prenons par exemple les investissements consentis pour le déploiement d’internet : les zones rurales (France profonde) sont bien moins rentables à couvrir que les villes ou les zones à moyenne densité de population. Ainsi que le nombre de pylônes de GSM nécessaires pour couvrir de vastes territoires peu habités.
L’article du Vif et le tableau d’Eurostat
Illustration : détail de La Liberté guidant le peuple d’Eugène Delacroix
La « Belle Liégeoise » Théroigne de Méricourt est son modèle