Les médias francophones nous serinent à longueur de journée que M. Di Rupo s’est nettement amélioré en néerlandais.
Qu’il serait capable de tenir une conversation normale. Peut-être, mais les médias de chez nous n’ont aucune influence en Flandre.
C’est ainsi qu’un journaliste de Ter Zake (l’interview de Di Rupo) a pu constater sur place le « gebroken nederlands » de notre Premier ministre lors d’une visite officielle à Gand.
M. Di Rupo commence à regarder ses mains, à s’arracher les ongles tout en essayant de parler la langue de la majorité de ses « compatriotes ».
Ensuite, il bredouille un triste sabir.
Il faut savoir que la méconnaissance du néerlandais de M. Di Rupo accroît nettement le ressentiment du peuple flamand à l’égard d’un Premier ministre francophone qui s’avère incapable de parler leur langue après quasi vingt ans de carrière politique au niveau fédéral.
Faut le faire !, comme on dit chez nous.
De plus, l’anglais de M. Di Rupo est encore moins bon que celui du Président Nicolas Sarkozy !
Et dire qu’un francophone à Bruxelles doit faire preuve d’une connaissance suffisante du néerlandais, à l’aune de ses examinateurs flamands, pour postuler un emploi…
Rappelons que notre Président Laurent Brogniet possède plusieurs langues.
Le néerlandais de Elio Di Rupo parodié à Anvers en 2012
Expulsion d’un illégal récidiviste : un autre problème de Com’ de M. Di Rupo
Source : VRT et Le Vif