La récente proposition de la ministre Céline Tellier, ministre de l’Environnement, d’investir dans l’écotourisme et de créer un parc national en Wallonie est accueillie favorablement.
Mais, comme de coutume, la faisabilité et le financement d’une telle initiative posent question.
Il ne faut pas confondre les « Sites de grand Intérêt biologique » (SGIB), qui ne possèdent pas un statut de protection » comme c’est le cas des Parcs nationaux. Il s’agit de zones « abritant des habitats et des populations d’espèces rares ou menacés ou constituant des exemples remarquables d’association d’espèces en excellent état de conservation ».
Si le Parc national wallon se concrétise un jour, ce sera une excellente nouvelle !
La France compte onze parcs nationaux, c’est-à-dire des espaces naturels protégés d’exception. Selon un extrait de la loi qui les régit : « Les onze parcs nationaux français participent de l’identité culturelle de la nation au même titre que les équipements culturels les plus prestigieux. Ils jouissent auprès de tous les publics d’une valeur symbolique très forte. »
Reconnus au niveau international comme des territoires d’exception, ils offrent une combinaison d’espaces terrestres et maritimes remarquables et un mode de gouvernance et de gestion qui leur permettent d’en préserver les richesses.
En France, il existe en 2019 onze parcs nationaux : la Vanoise (1963), Port-Cros (1963), les Pyrénées (1967), les Cévennes (1970), les Ecrins (1973), le Mercantour (1979), la Guadeloupe (1989), La Réunion (2007), la Guyane (2007), les Calanques (2012) et le Parc national de forêts (novembre 2019).