Depuis plusieurs mois, des travaux de restauration clandestins ont été menés dans l’enceinte de la Collégiale Sainte-Waudru à Mons. Un membre de la Fabrique d’Église avait demandé au factotum de rafraîchir et restaurer la plus grande partie du mobilier du sanctuaire inscrit au patrimoine exceptionnel de Wallonie. C’est un véritable carnage !
Heureusement qu’on ne lui pas demandé de repeindre les vitraux qui sont parmi les plus beaux d’Europe…
La Fabrique d’église de Sainte-Waudru est largement subsidiée : budget 2021
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Le président de l’asbl, Pierre Dufour, est un professeur retraité de l’Université de Mons !
Le RWF demande à la ministre de tutelle Valérie de Bue de se porter partie civile et aux autorités de durcir la loi en matière de dégradation d’un bien classé, comme c’est le cas en France.
Article 322-3-1 du Code pénal
« La destruction, la dégradation ou la détérioration est punie de sept ans d’emprisonnement et de 100 000 € d’amende lorsqu’elle porte sur :
1° Un immeuble ou objet mobilier classé ou inscrit en application des dispositions du code du patrimoine ou un document d’archives privées classé en application des dispositions du même code. » […]
Les peines d’amende mentionnées au présent article peuvent être élevées jusqu’à la moitié de la valeur du bien détruit, dégradé ou détérioré.