« On se demande parfois pourquoi on a encore une classe politique belge francophone, Macron pourrait simplement envoyer un représentant pour négocier avec les Flamands. »
Samedi dernier, le politologue flamand Dave Sinardet accordait un entretien à La Libre qui portait sur l’année écoulée et les perspectives d’avenir de la Vivaldi (pauvre génie que de voir son nom accolé à ce pâle gouvernement de fortune !). La phrase qui figure en tête de cet article aurait pu avoir une connotation rattachiste/réunioniste. Mais les curieux en furent pour leurs frais puisque cet entretien était réservé aux abonnés. Cela ne l’empêche pas, malgré ce frein, d’être l’article le plus lu/cliqué sur le site de La Libre depuis quatre jours (section « abonnés »).
Sinardet n’hésite pas, comme à son habitude, à se contredire. Entre parenthèses, c’est le même « bon Flamand de service pour les francophones » qui a longtemps prétendu qu’il n’y avait pas plus de 5% de séparatistes en Flandre.
Pour preuve : « Une semaine, c’est une éternité en politique, comme disait Macmillan », une citation tout à fait contradictoire avec celle-ci : « Je n’exclus même pas que la Vivaldi soit reconduite jusqu’en 2029 (sic). »
Bien plus troublant, la phrase titulaire « On se demande parfois pourquoi on a encore une classe politique belge francophone, Macron pourrait simplement envoyer un représentant pour négocier avec les Flamands. » n’apparaît pas dans l’entretien reproduit par Divers-City (tout indique qu’il est complet). Dommage que le lecteur potentiel soit privé du contexte de la citation, lui qui avait l’air intéressé par le sujet tel que présenté par La Libre…
Déc 30 2020