Joëlle Milquet, ancienne présidente du CDH et plusieurs fois ministre, dans des secteurs où elle n’a semé que la confusion vient d’être désignée à la présidence du comité stratégique du Centre européen d’appui électoral (ECES), un machin indépendant qui aide l’UE à mettre en œuvre des politiques de soutien électoral dans une cinquantaine de pays.
Etablie à Bruxelles, l’ECES agit pour dans la défense et la promotion de la démocratie, de l’État de droit et des droits humains à l’échelle internationale. Elle assiste, aide, forme et conseille notamment les pays en transition dans leurs processus électoraux. Autant dire que cette organisation sert essentiellement à recaser les politiciens grillés dans leur pays ou à caser des copains. Mais ce recyclage, c’est également un Jackpot pour Joëlle !
En 2014, elle était devenue ministre de l’Éducation et de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles, mandat dont elle avait démissionné en 2016 après son inculpation pour « prise illégale d’intérêts », à savoir l’engagement en 2014, alors qu’elle était ministre de l’Intérieur, de collaborateurs chargés en réalité de travailler pour sa future campagne électorale.
On le comprend, Joëlle Milquet est une spécialiste des processus électoraux. Ne sont-ce pas les anciens braconniers qui font les meilleurs gardes-chasse ?
Source : groupe SudPresse