Le ministre fédéral de la Santé Frank Vandenbroucke est à côté de ses pompes.
Dans des interviews récentes, il a menacé de ne pas ouvrir les commerces non essentiels s’il voyait encore une fois la Grand-Place de Bruxelles ou Bruges inondées de monde comme ce fut le cas ce week-end. Rappelons que c’est principalement le fait des touristes et non des Belges. Et de préciser : « l’arrêté ministériel signifie expressément que les commerces non essentiels ne pourront pas rouvrir dans les villes où les bourgmestres ne peuvent pas garantir qu’il n’y aura pas de trop grande affluence. Et cette responsabilité cruciale incombe aux bourgmestres. » Sur quels critères précis le ministre va-t-il se baser pour fermer ces commerces ?
Vendredi, il a déclaré que la fermeture des commerces non essentiels (dont l’Horeca) avait été décidée en octobre dernier pour créer un choc psychologique dans la population (sous-entendu la fermeture ne s’appuie par sur des critères scientifiques).
D’autant plus que toujours selon lui « le shopping en soi ne pose pas de risque majeur ». Pour le moins, c’est une catastrophique erreur de communication !
Aujourd’hui, on apprend que Frank Vandenbroucke n’a pas écouté l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) : la Belgique a dépensé 4,3 millions pour se procurer le Remdesivir, un médicament inefficace ou à peine mieux qu’un placebo ! Un choix prématuré qui coûte cher aux contribuables…
Selon Denis Ducarme, le ministre a « vraiment un problème quant au ton employé et son manque d’empathie. »