Nous l’avons déjà dit et répété : le capitalisme spéculatif et la haute finance n’ont pas de drapeau national planté dans le trou de leur nombril. Une certaine presse belge a essayé de stigmatiser la France dans le pitoyable dossier Dexia.
Est-ce la faute aux banquiers et hommes d’affaires « français » (en réalité, multinationaux) s’ils comprennent très vite qu’ils ont en face d’eux des Ministres belges qui n’y voient goutte et des mandataires encartés, le plus souvent flamands comme Jean-Luc Dehaene, qui n’y pigent guère, mais qui sont uniquement intéressés par la perspective de rafler un beau pactole chaque mois tout en se fichant comme de l’an 40 d’un Etat en lequel ils ne croient plus ? Non ! Mille fois non.
A ce niveau de la très haute finance, il n’y a que deux camps : le chat et la souris.
Ou le pigeon… Le sentiment ou la compassion n’existe pas.
C’est ce que relate le très officiel rapport de la Commission d’enquête sur l’affaire Dexia en passe d’être voté par le Parlement. L’incurie de la partie « belge » y est… stigmatisée.