« L’Affaire Delphine » a commencé le 19 octobre 1999, lors de la publication d’une biographie de la reine Paola rédigée par Mario Danneels. Un Flamand bien entendu puisque la presse francophone considérait ce sujet comme tabou.
Une révélation qui a entraîné sept ans de procédures et d’arguties entre Albert et Delphine. Tous ces louvoiements pour aboutir aujourd’hui à une photo de famille compassée au Belvédère où l’on voit Paola tenir son sac à main comme si on allait le lui voler. Quel sommet d’hypocrisie !
Delphine, fille de personne, est ainsi passée en quelques jours du statut de bâtarde à celui plus flatteur de princesse.
Comme le dit Vincent Peiffer, journaliste à Télémoustique (21 octobre), « dans la famille des Saxe-Cobourg on n’est pas rapide. Il a fallu laisser le temps au temps. Le temps que bassesse se passe et s’étale. Le temps également pour Philippe et les autres de faire semblant de rien, ou presque ».
Dans un communiqué douceâtre, Albert a fait savoir qu’il souhaitait des « jours meilleurs pour tous et en particulier pour Delphine ».
Le rideau tombe définitivement sur cette histoire sordide, qui hésite entre la tragi-comédie et le vaudeville, d’un père qui renie son enfant. Le Cirque Royal a fermé ses portes. Circulez, il n’y a plus rien à voir. Les haricots sont cuits.
Bon « delphinement » à notre nouvelle princesse.