A Asse, dans la grande périphérie bruxelloise (distance : 15,4 km), il est interdit, depuis quelques mois de parler français lors des marchés hebdomadaires. C’est une décision prise par l’échevine N-VA des Affaires flamandes Sigrid Goethals. « Nous sommes et restons une commune néerlandophone », dit-elle, pour contrer la tache d’huile dans le Brabant flamand suite à l’arrivée de nouveaux habitants francophones venus de Bruxelles. « C’est pourquoi nous voulons fortement encourager l’utilisation de notre langue. »
Concrètement, comme l’a décidé le conseil communal d’Asse, les commerçants devront désormais uniquement exposer des panneaux en néerlandais. Ils devront également utiliser le néerlandais comme première langue lors des contacts avec les clients. Des amendes sont prévues en cas d’infraction.
La mesure antifrancophone a interpellé des médias français (entre autres le grand quotidien régional Ouest-France qui a consacré un reportage à Asse). Il est probable que cet arrêté communal sera jugé « anticonstitutionnel » en Belgique en raison de la liberté de l’usage de la langue dans l’espace public. Quoique…
Que faire avec ces gens-là ?