Sondés quelques jours avant les atermoiements du CD&V quant à sa participation au futur gouvernement, 24% des Belges souhaitent la scission du pays.
Il n’y a donc pas de majorité pour une scission pure et simple du pays (ndr : ils se contenteront de l’État belge « coquille vide »]. Seuls 28 % des Flamands y sont favorables, contre 18% des Wallons et 17% des Bruxellois interrogés. Nous sommes loin des 5% de séparatistes flamands que le politologue flamand Dave Sinardet nous serine à longueur de temps, pratiquant ainsi l’art du mensonge avec une lourdeur certaine.
Par ailleurs, 56% des sondés estiment qu’il ne sera pas possible à l’avenir de préserver une Belgique unie : Wallonie (58%) , Flandre (56%); Bruxelles (46 %).
48% des sondés sont favorables au maintien des compétences réparties entre le fédéral et les Régions, pour 38% d’opinions défavorables et 14% sans avis : dans le détail, 60% des Bruxellois et 62% des Wallons [ndr : où est passé l’avis des Flamands ?].
Mais 45% estiment qu’il faut transférer toutes les compétences aux régions, contre 41% d’opinions défavorables.
Enfin, en Flandre, les intentions de vote donnent une majorité au duo nationaliste, le Vlaams Belang en tête (27%) [ndr : d’autre sondages prédisent une croissance plus forte] devant la N-VA (23,3%). 50,3%, soit une large majorité flamande à la Chambre et au Parlement flamand compte tenu du mode de répartition des sièges. Côté francophone, le PS est en tête (26,4%) devant le MR (24%) et le PTB (15,3%).
Curieusement, les commanditaires, Le Soir et la DH, n’ont pas donné le détail complet de ce sondage (ex. les intentions de vote pour les autres partis) inquiétant pour les Belgicains.
Source : DH et Le Soir
