Personne ne croit que jeudi prochain un nouveau gouvernement prendra la relève du gouvernement Wilmès. Le début du mois d’octobre est plus réaliste.
« Le 17 septembre est toujours retenu comme date limite, mais cela me semble très difficile », déclare un négociateur. Il y a encore beaucoup de nœuds à trancher ».
Pour mémoire, les pouvoirs spéciaux accordés à Sophie Wilmès, pour cause de crise sanitaire, arrivent à expiration la semaine prochaine.
Ne serait-il pas temps de passer à de nouvelles élections, comme le demande une majorité de Flamands ?
Note et fin de l’article du Standaard :
« Même s’il n’obtient pas le confiance le 17 septembre, le gouvernement Wilmès peut rester en ordre de marche pendant quelques semaines. Cela ne doit pas nécessairement être un gros problème dans l’hypothèse où le prochain gouvernement serait prêt à entrer en scène.
Autre scenario : le gouvernement Wilmès conserve la confiance des partis qui formeraient le nouveau gouvernement. Ce sont tous ces partis, à l’exception de l’un ou l’autre, qui ont donné au gouvernement minoritaire de Wilmès la confiance nécessaire pour s’attaquer à la crise sanitaire. Il faut pour cela que le MR promette à ses partenaires le retrait de Wilmès de ses fonctions de Première ministre lors de la conclusion de l’accord du nouveau gouvernement, à moins que les partis ne décident cette semaine que Sophie Wilmès peut également se qualifier de formatrice à partir de vendredi [ndr : chose peu probable]. »
Source : Standaard