Des cas de maltraitance au sein du centre de Marche-les-Dames, qui forme les futurs para-commandos belges, avaient été révélés le 9 juillet dernier par le journal De Morgen (et plus d’une fois avant que la presse francophone n’en parle ouvertement !).
Il s’agit notamment de coups portés par des instructeurs à des recrues, au quartier ou lors de bivouacs.
Le média flamand révélait notamment que des recrues ont, en juillet 2016, été attachées et laissées dans une étable. Le groupe a alors été divisé en deux, les francophones d’un côté, les néerlandophones de l’autre. Les recrues du groupe francophone ont subi des insultes et des coups portés à la tête durant plusieurs heures par leurs instructeurs. Finalement relâchés, les candidats para-commandos ont été autorisés à quitter la ferme et à retrouver le chemin de Marche-les-Dames par leurs propres moyens, sans se faire repérer par leurs instructeurs. Lorsque trois recrues ont malgré tout été interceptées, de nouvelles scènes de violence ont éclaté et attiré l’attention de témoins. L’un des instructeurs a alors sorti son arme afin d’éloigner les curieux. Lorsque la police s’est rendue sur place, l’instructeur a déclaré avoir été menacé au couteau.
Source : La Libre – L’intégralité de l’article
Illustration : blason du régiment para-commando belge