L’acteur de seconde zone Olivier Maingain, retiré dans sa bonne commune de Woluwe-Saint-Lambert, réinvente la roue. Il reprend ce que nous avons dit depuis des années, à savoir que la Belgique allait droit dans le mur, qu’il arriverait un jour où il serait impossible de former un gouvernement et que les francophones devaient réfléchir à leur propre avenir. Comme de bien entendu, il revient avec sa marotte : la Fédération Wallonie-Bruxelles qui serait le noyau d’un État autonome ou autre. Et pas un mot de la France, comme toujours…
« Le moment n’est pas de se lancer, entre francophones, dans de vaines querelles entre les partisans du tout à la Région ou ceux de la Fédération réaffirmée. Car l’enjeu est avant tout économique et social, et donc financier. Quels sont les moyens et les capacités dont disposent les Wallons et Bruxellois pour assumer le redéploiement de leur espace commun, quelle qu’en soit la configuration institutionnelle ? Ne commettons pas l’erreur de nous épuiser dans des débats sur les structures, qui se confondent souvent avec la préoccupation du partage des influences partisanes. »
Triste Hamlet…