La mission des frères ennemis De Wever et Magnette est déjà enterrée. Lundi, ils remettront leur tablier au roi qui sera entre-temps revenu dare-dare de vacances. Après avoir fait le tour du Circus maximus, il ne reste plus beaucoup de solutions réalistes. Faire monter un ECOLO (Nollet) et un libéral flamand (Lachaert) ?
Toujours est-il que les élections se profilent à grands pas, même si la classe politique aussi bien en Flandre qu’en Wallonie a une peur bleue de demander son avis au peuple souverain.
Il est vrai que dans l’Histoire de la Belgique, du moins ce qui deviendra un jour la Belgique (le Belgium comme on l’appelle aujourd’hui), le peuple a rarement eu voix au chapitre.
Le carrousel belge bute sur ses derniers cactus. Il serait beaucoup plus démocratique d’aller aux élections, rien que pour voir ce que veulent vraiment nos voisins du nord. De toute façon, Magnette était prêt à scinder des pans entiers de matières encore fédérales pour complaire aux Flamands et pour sauver un Belgium qui, selon nous, n’en vaut plus la peine…
« On a le temps jusqu’au 17 septembre [ndr : il ne dit pas en quelle année], temporise le président de l’Open Vld Egbert Lachaert au micro de la VRT ce midi. « On sent qu’il y a une sorte de forcing », regrette-t-il. « On n’en est qu’aux préliminaires (sic, après 500 jours sans gouvernement !), pour une décision qui sera réellement prise en septembre, car c’est à ce moment-là qu’un vote de confiance au gouvernement Wilmès aura lieu ».
Ben voyons, on a tout le temps ! N’y a-t-Il pas des agonies qui prennent des mois, voire des années ?