Des photos circulent sur les réseaux sociaux montrant des affiches apposées un peu partout à Trois-Ponts. Selon les indications sur ces affiches, c’est la « Vlaams Legion » qui est à l’origine de cette compagne d’affichage. On y retrouve le drapeau flamingant avec le lion complètement noir sur un fond jaune ainsi que le slogan « Handen af van onze leeuw » soit en français, « ne touchez pas à notre lion ».
L’affichage de drapeaux flamingants est constaté régulièrement dans cette commune depuis quelques jours. Le 22 juillet, la zone de police est intervenue pour faire enlever un drapeau flamingant affiché lors d’un camp scout. En représailles, le Vlaams Belang avait apposé des drapeaux séparatistes à l’administration communale et sur la tour Leroux.
Les affiches apposées aux différents endroits de la communes ont été retirées par des riverains, indique la police qui craint que la situation ne dégénère si ces derniers rencontraient les auteurs lors d’une campagne d’affichage.
Deux détails symboliques ont échappé à nos futés journalistes. L’affiche du Belang prétend qu’il s’agit d’une action initiée par la Vlaams Legioen, soit en français la Légion flamande. Or, la Vlaams Legioen fut une unité militaire composée de volontaires flamands qui combattirent, aux côtés des allemands, l’Armée rouge sur le front de l’Est durant la Seconde Guerre mondiale (affiche en illustration). A notre sens, cette appellation n’existe pas aujourd’hui dans le mouvement nationaliste flamand, hormis cette page FB…
D’autre part, le signe runique odal apparaît également sur l’affiche : c’était la lettre fétiche du VMO, une milice privée qui fut dissoute dans les années 1980. La dernière version de cette milice paradait dans les communes à facilités en treillis et en reprenant des chants nazis. La lettre Odal faisait allusion à la lettre Delta du VNV, parti collaborationniste et nazi lors de la dernière guerre.
Le drapeau controversé avec la mention de la « Vlaams Legioen » et du signe Odal à Trois Ponts