Les experts et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommandent vivement de laver les masques buccaux à au moins 60° pour tuer le coronavirus. Selon les recommandations officielles, notamment celles de l’Association française de normalisation (AFNOR), « on préconise de laver son masque en tissu après chaque utilisation en machine à une température de 60° et dans un cycle d’au moins de 30 minutes, avec un produit de lessive classique. »
« Le cahier des charges envoyé par le Défense aux candidats soumissionnaires au marché public, fin avril, stipulait que leurs produits devaient satisfaire aux recommandations du Bureau belge de normalisation. Or, ces recommandations prévoient pour la désinfection des masques une température de lavage d’au moins 60° pendant 30 minutes. » (source : Le Soir)
De plus, un des masques proposé par un candidat soumissionnaire a précisément été refusé par la Défense parce que la température de lavage mentionnée dans le dossier technique remis était de 30° et non de 60°.
Or, la très contestable firme Avrox a livré avec deux semaines de retard des masques lavables à 30° (la ponctualité était une des exigences du contrat !). Le ministre Goffin prétend qu’une clause du marché a été changée pour faire de l’exigence du lavage à 60° une recommandation au lieu d’une obligation (sic). Qui a changé la clause ? Mystère.
En réalité, les masques de Philippe Goffin sont des masques jetables améliorés.
Si ces faits sont avérés, cela ne peut pas rester sans conséquences politiques. Soit Avrox est en faute et cette société doit être condamnée à une amende sévère, soit il s’agit d’un contrat bancal signé par le ministre Goffin et dans ce cas le MR et l’intéressé doivent en tirer les conclusions.
L’affaire Avrox sur le site fr.businessam.be
En 2012, Philippe Goffin est cité dans des opérations douteuses et familiales à Crisnée…