Nous connaissions déjà l’histoire du gouvernement belge qui a été escroqué par des producteurs de masques en Turquie auprès desquels une commande de dix millions de masques avait été passée. La Ministre De Block avait jugé inutile de faire vérifier la crédibilité de cette entreprise turque.
Aujourd’hui, nous apprenons avec une certaine stupéfaction que 6 millions de masques de protection FFP2 ont été détruits en 2017 pour cause de péremption. Ils étaient destinés à protéger le personnel soignant contre la grippe A/H1N1.
Si la pénurie est si grave, selon le PV de la réunion du RMG, c’est à cause d’une décision budgétaire, donc politique. C’est la ministre De Block qui a choisi de laisser périmer ces masques, et surtout de ne pas les remplacer ou les reconditionner.
« La décision de détruire ces masques, doublée de celle de ne pas renouveler le stock, est la cause immédiate de la pénurie actuelle, et donc des cafouillages qui l’ont caractérisée ces derniers jours. Elle a été prise sous un gouvernement qui chassait les économies budgétaires, et qui avait limité la norme de croissance du budget des soins de santé à 1,5% annuels, norme plus basse que les besoins estimés du secteur, et qui ne fut du reste pas atteinte chaque année. », détaille Le Vif.
Notons ce fait relaté et commenté par la députée CDH et médecin de formation Catherine Fonck.
Ce week-end, le groupe de luxe LVMH a annoncé qu’il allait offrir dix millions de masques en France, d’une valeur de cinq millions d’euros. « Calcul rapide : 10 millions de masques chirurgicaux et FFP2 = 5 millions d’euros », a tweeté la députée CDH Catherine Fonck qui se bat avec force contre la pénurie de matériel médical, principalement dans les hôpitaux. « Donc 50 cents/masque. Prix habituel environ 60 cents. Prix au marché actuel : jusqu’à 40 fois le prix. La France obtient du volume à un prix concurrentiel. Donc c’est possible! Et c’est urgent! »
De nombreux gouvernements belges coupables du non-renouvellement
Note : la France connaît également des dysfonctionnements.