Ce 20 mars, la Belgique commence à fermer-filtrer la frontière avec les Pays-Bas (bien que la mégapole d’Anvers et son port nous semblent une passoire), mais le Premier ministre néerlandais continue sa politique laxiste du genre « venez chez nous ! »
Article de Guillaume Tom dans La Libre de ce jour
Alors que la Belgique est entrée en confinement mercredi, nos voisins néerlandais prônent l’immunité collective qui consiste à laisser le virus se propager, en protégeant les personnes vulnérables. Or, aucune mesure n’a été prise pour contrôler nos frontières avec les Pays-Bas.
L’article 28 du code de l’espace de libre circulation Schengen stipule qu’une telle décision peut être prise exceptionnellement, pour une période de dix jours renouvelable jusqu’à deux mois, « lorsqu’une menace grave pour l’ordre public ou la sécurité intérieure d’un État membre exige une action immédiate ». L’État se doit alors de notifier à la Commission sa décision et la justifier.
Douze pays de l’espace Schengen ont installé des contrôles à leurs frontières avec tous ou certains de leurs voisins. La Belgique pourrait donc prendre une telle décision.
Néanmoins, le ministère des Affaires intérieures assure que les mesures actuelles ont été adoptées sur base des avis du Risk Management Group, donc des scientifiques, et approuvées par le Conseil national de sécurité.
Notre avis : maintenir des liens forts entre les ports d’Anvers et Rotterdam est vital pour l’économie des deux « pays », Flandre et Pays-Bas.