Le roi continue à tourner en rond. Il repasse la main aux libéraux, tous deux battus en mai dernier, mais plus symboliquement au président de la Chambre, Patrick Dewael, et à la présidente d’un Sénat croupion, Sabine Laruelle.
« Arc-en-ciel » ? En termes de contenu, c’est presque impossible ».
C’est ce que disait Patrick Dewael, le premier citoyen du pays à la veille de la fête nationale (2019).
Comme Open VLD, le Tongrois avait aussi un message à donner l’an passé : « Vous ne pouvez jamais rien exclure, mais un gouvernement arc-en-ciel (ndlr : en vérité, il faut lire de centre-gauche via le PS et leurs avatars) est presque impossible. Nous voulons être en mesure d’exécuter notre programme. »
La synthèse du Belang van Limburg :
« Une déclaration de guerre » pour entamer la campagne électorale
Het Belang Van Limburg voit clair, quant à lui, dans les ambitions des nationalistes et de leur « front flamand ». « Cette union a un objectif ultime: prouver que le confédéralisme est le seul moyen de sortir de la crise actuelle », souligne le quotidien limbourgeois. Pour la N-VA, ce front flamand est « une sorte de levier pour atteindre davantage le démantèlement du pays ». De Wever se baserait sur les résultats des élections pour mettre en avant les deux directions opposées qu’auraient choisies Flamands et francophones (la droite au Nord et la gauche au Sud). Mais pour Het Belang Van Limburg, ce raisonnement n’est pas tout à fait correct. « À première vue, un vote pour le Vlaams Belang est en effet un vote de droite, surtout en ce qui concerne l’identité et la migration », précise le quotidien. « Mais qu’en est-il du programme social de ce parti ? Le Vlaams Belang dépasse à ce niveau-là même les socialistes ». Quoi qu’il en soit, Het Belang Van Limburg voit dans la « déclaration de guerre » de De Wever à l’égard des francophones les premiers signes de la mise en place de la campagne électorale en vue d’un possible retour aux urnes.