Ils nous font bien rire tous ces partisans de la Belgique unitaire. La plupart d’entre eux ne parlent pas un mot de néerlandais qui est pourtant la langue de la majorité de la population belge. De plus, elle n’est pas trop difficile à apprendre, ce qui nous permet de faire une revue quotidienne de la presse du nord du pays.
C’est même une langue d’envergure internationale. Au total, plus de 30 millions de personnes la parlent dans le monde, en comptant les locuteurs de l’afrikaans, langue procédant du fonds néerlandais méridional du XVIIe siècle ayant, du fait des conditions d’isolement et des influences locales (bantoues, malaises…), subi ses propres évolutions (dialectales, orthographiques et grammaticales) ; cette langue demeure fortement usitée en Afrique du Sud, où elle est langue officielle, ainsi qu’en Namibie, où elle est langue reconnue (source : Wikipédia).
Nous, les réunionistes, nous ne nous sentons pas obligés d’apprendre le néerlandais comme deuxième langue. Comme c’est le cas en France, la deuxième langue est naturellement l’anglais (ou l’allemand pour l’Alsace et l’espagnol pour la région pyrénéenne).
Dans le contexte belge, nous ne comprenons pas pourquoi l’unitariste pathétique Georges-Louis Bouchez ne parle pas un mot de néerlandais.
Pour un homme politique de sa génération, il s’agit soit de mépris, d’inaptitude ou pire d’indifférence.
Au fait, pratique-t-il l’anglais ?