La note Bouchez-Coens a débouché sur un échec. Le roi a décidé de prolonger leurs déambulations nébuleuses jusqu’au… 28 janvier ! C’est que De Wever a réussi à travers ses vœux de Nouvel An de samedi à semer le trouble dans l’esprit du CD&V.
Certains observateurs estiment que, pour De Wever, il s’agit de gagner du temps, jusqu’à l’élection du nouveau président de l’Open VLD qui aura lieu le 26 mars prochain.
C’est dans ce contexte délétère que le chef de groupe de l’Open Vld au Parlement, le brillant Egbert Lachaert, a publié sur Facebook une lettre de Nouvel An dans laquelle il montre la voie que devraient suivre les libéraux flamands : à droite. Un message à peine voilé pour s’annoncer comme candidat à la présidence.
Lachaert ne souhaite pas à ses partisans et militants une bonne année, mais une meilleure année. Il est immédiatement très clair dans ses voeux : « Si 2020 ne s’améliore pas, nous pouvons éteindre les lumières, en tant que libéraux et en tant que politiciens ».
Egbert Lachaert est perçu comme faisant partie du camp « suédois » de l’Open Vld (partisan d’un gouvernement avec la N-VA).
Mais il précise maintenant que sa critique de la note Magnette ne signifie pas que la suédoise est le walhalla (ndr : curieuse référence à la mythologie germanique).
Egbert Lachaert devrait se présenter aux élections présidentielles de son parti qui auront lieu à la fin du mois de mars même s’il n’a pas encore annoncé officiellement qu’il participerait à la course.
Egbert Lachaert est poussé dans le dos par le flamingant et ex-Volksunie Vincent Quickenborne…
Avec Egbert comme président, Bart pourrait discuter avec un libéral proche de sa vision de la société flamande et de la perspective d’une Forza Flandria.
En 2012, l’inconnu Egbert Lachaert avait obtenu plus de 40% face à Gwendolyn Rutten