Sur le site du Laatste Nieuws d’hier, Johan Vande Lanotte (ex-ministre sp.a) s’est exprimé sur le proche avenir du pays : « Quand aurons nous un nouveau gouvernement ? » La question le fait d’abord fort rire, puis soupirer profondément. « Si je suis très optimiste, le 1er mars, jour de l’anniversaire de mon petit-fils. Mais je ne parierais pas un verre de bière là-dessus. Nous sommes plus proches de nouvelles élections que les gens ne le pensent… »
Aujourd’hui, le même journal populaire flamand relate que Bart De Wever a célébré le début de la nouvelle année dans sa bonne ville d’Anvers. Il a également pris un moment pour réfléchir à la difficile formation d’un gouvernement fédéral, tout en blâmant en partie le PS. « C’est comme parler au rideau », a-t-il dit à la VRT. « On verra si ça évolue dans les semaines à venir. »
De nouvelles élections, De Wever ne l’exclut pas, mais il ne les préconise pas. En outre, il n’est pas certain que de nouvelles élections puissent offrir une issue. « Nous ne pouvons pas prédire le résultat », déclare Anne Laure Mouligneaux, porte-parole de la N-VA. « Mais les sondages montrent que ce sont surtout les partis extrêmes (le Belang en Flandre) qui en profiteraient. » Elle ajoute qu’entre-temps la N-VA continue de travailler discrètement à la formation du gouvernement.
Une démocratie qui a peur des électeurs, voilà ce qu’est devenu le Belgium…