La Flandre, grande pollueuse devant l’Eternel, n’atteindra pas les objectifs que l’Union européenne lui a fixés en matière de réduction des émissions de CO2, soit une réduction de 15,7 % entre 2005 et 2020. Avec son port d’Anvers, sa densité démographique, son agriculture polluante, etc., elle ne le pourrait pas quand bien même elle le voudrait. Alors Mère Flandre fort dépourvue et pointée du doigt par l’Union européenne serait bien tentée de racheter des crédits d’émissions à la Wallonie, ce que n’a pas formellement exclu le ministre wallon de l’Environnement, Philippe Henry (Ecolo). Un salaud chez Ecolo ? Pourquoi pas ? « La vente est possible », a précisé le ministre en ajoutant que le recul des émissions, en Wallonie, a plutôt tendance à stagner ces dernières années.
Cette situation wallonne moins favorable aurait dû conduire le ministre à refuser cette proposition sournoise de la Flandre. Mais voilà, la Wallonie n’a plus de sous. Même caisse vide pour le programme de construction des routes que la Wallonie de Henry the Fifth a décidé d’arrêter.
Il faut savoir que la Flandre ne parvient pas, par manque de volonté politique, à respecter les quotas de l’Union européenne. Dès lors quoi de plus normal de la voir se tourner vers sa colonie, la Wallonie, et de se servir à pleines mains grâce à la complicité des dirigeants du « Sud du pays », comme disent les médias.
De plus, la Flandre dispose d’un droit de priorité pour l’achat de crédits d’émissions de CO2 vis-à-vis de la Wallonie. La facture pourrait s’élever à quelque 40 millions d’euros. Cette permettra peut-être de réparer quelques sentiers pédestres le long d’un canal mort…