Philippe le Roi a nommé deux pré-formateurs pour sortir de l’inextricable « problème belge » : Rudy Demotte (PS) et Geert Bourgeois (N-VA). Demotte est connu pour son insipidité et son absence d’idéologie, un parfait apparatchik en quelque sorte.
C’est lui qui veut que le néerlandais ABN (alors que les dialectes ont le vent en poupe parmi les jeunes Flamands) soit enseigné en Wallonie au détriment de l’anglais, langue internationale qui représente le choix de deux tiers des jeunes Wallons.
De l’autre côté, Geert Bourgeois, l’un des purs et durs de la N-VA. Par rapport à Geert, De Wever est un enfant de chœur.
Voici quelques années, le ministre-président flamand de l’époque, Geert Bourgeois, ne laissait planer aucun doute sur les ambitions communautaires de la N-VA. A la question de savoir quelles étaient les ambitions institutionnelles de son parti pour 2019, il répondit : « Nous dévoilerons la stratégie du parti plus tard. Vous connaissez notre programme. Mais je veux encore une fois insister sur le fait que le terme « indépendance » qui se trouve dans nos statuts, ce n’est pas l’indépendance au sens du 19e siècle. Une nation moderne fait partie d’un plus grand ensemble. En Belgique, il s’agit donc d’aller vers un confédéralisme avec des États fédérés ayant une capitale partagée et un maximum d’autonomie et de responsabilités. »
Cela signifie que Bourgeois ne considère plus le confédéralisme comme une étape intermédiaire vers l’indépendance, mais bien que l’indépendance flamande correspond au fond à un confédéralisme « maximal », au sein de la Belgique, au détriment de la Wallonie et de Bruxelles.
Merci Philippe !