18 t de CO2 en 4 ans : le ministre de l’Environnement Alain Maron s’envoie en l’air, c’est le résumé d’un excellent article de Marcel Sel paru sur son blog !
Sauvez le climat ! Il n’y a pas de planète B ! Il faut taxer le kérosène ! Alain Maron (Ecolo), le nouveau ministre bruxellois de la Transition climatique, de l’Environnement, de l’Énergie et de la Démocratie participative à Bruxelles, est de toutes ces batailles.
Car Alain aime voyager. Surtout en avion. En août 2015, il est en Corse, en novembre, en Toscane. En janvier 2016, il est à Istanbul, en avril à Athènes, en juillet à Venise, en août en Crète, en novembre en Sicile.
Mais les 3,75 tonnes de CO2 bazardés cette année-là ne lui suffisent pas. En bon futur ministre de l’Énergie, il faut booster ! En 2017, il accélère donc : Milan et Barcelone en janvier, Rabat en avril, Écosse en août, le Myanmar le même mois, et le Maroc en octobre. Et zou ! Six tonnes de CO2 de plus sans l’atmosphère ! Soit douze fois plus que le Wallon lambda qui se fait un chti Ryanair tous les deux ou trois ans (et devra bien cesser quand le prix se sera envolé) ! Ou encore, vingt-cinq fois plus que ce que recommande le plan d’Eco-Conso : ne pas dépasser 225 kg de CO2 aérien par an et par habitant pour atteindre l’objectif fixé par nos dirigeants en 2030.
Alain Maron, le ministre de la transition climatique qui envoie six tonnes de CO2 dans l’atmosphère en un an. Transition climatique, oui, mais vers quoi ?
2018 arrive. Les nouvelles épouvantables s’accumulent. Mais n’écoutant que son courage, notre Franck Zapata de Saint-Gilles (désormais domicilié à Ixelles, c’est plus cool) revole de plus belle. Corse en avril, Indonésie en août, Séville en mars et Rhodes aujourd’hui. Un très bel effort qui a envoyé dans l’atmosphère la bagatelle de 6,2 tonnes d’équivalent CO2. Sans compter les multiples autres déplacements en auto ou en train : Provence, Normandie, Champagne, Ardèche, ou encore la très chic baie d’Arcachon. » Ça voyage pas mal chez Ecolo, ça voyage pas mal… »
Note : le texte contient des extraits de l’article paru sur le blog de Marcel Sel