Un jour qu’il s’ennuyait à la chaussée de Charleroi, siège de DéFI, Olivier Maingain (d’aucuns lui ont donné le surnom de l’empereur romain décadent Olibrius) rêva de renforcer les relations entre les Régions wallonne, bruxelloise et la Fédération Wallonie-Bruxelles. Olivier Maingain, imaginait se réserver cette future fonction qui a toutes les apparences d’un brol.
« Les contours de ce poste exercé à titre gratuit ne sont pas définitivement fixés. Il s’agira d’un poste de liaison entre Communauté et Régions, une grande préoccupation de DéFI« , explique complaisamment le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort (PS).
Olivier Maingain souligne quant à lui qu’il juge indispensable d’entamer une large réflexion relative à la solidarité entre francophones. « Lorsque nous avons eu des contacts avec les représentants wallons de certains partis, j’ai évoqué la nécessité d’avoir une réflexion sur l’avenir des institutions francophones et plus particulièrement sur la manière de fortifier les relations entre Bruxelles et la Wallonie« , commente-t-il. « Trop souvent, on résume celles-ci aux compétences de la Fédération parmi lesquelles l’enseignement et la culture. Mais il faudrait avoir une vision commune sur le plan économique et social« , nous précise le sinuant qui n’a aucune représentativité en Wallonie ! C’est la fable du bœuf et de la grenouille. Evidemment, Maingain s’est bien gardé d’évoquer les liens à développer avec la France, des liens vitaux pour le développement de la Wallonie !
Si Maingain insiste sur le fait qu’il s’agira d’un mandat non rémunéré (les avantages en nature ne sont bien évidemment pas déclinés !), Olivier Maingain indique en revanche que ce délégué (Maingain) disposera d’un cabinet composé de quatre ou cinq collaborateurs pour mener sa mission. Bien entendu, ces acolytes seront à charge des finances publiques.
L’annonce de cette nouvelle fonction accompagnée d’emplois qui pourraient ressembler à des emplois fictifs n’a pas tardé à faire réagir l’opposition bruxelloise. Céline Frémault, cheffe de groupe CDH au parlement bruxellois estime sur Twitter que c’est « un brol institutionnel » aux contours imprécis.
Pour une fois que le CDH trouve le mot juste, nous ne nous en plaindrons pas. Vive la Brolgique !