Une fois de plus, la Flandre a voté « flamand » et très à droite et la Wallonie a choisi le conformisme « belge » et la gauche clientéliste en la saupoudrant d’écologie institutionnalisée et d’un zeste de communisme. Ce communisme qui a toujours constitué un puissant répulsif pour les Flamands.
Le nationalisme flamand poursuit donc à grands pas sa marche en avant. Il est même possible que le cordon sanitaire autour du Vlaams Belang saute prochainement, c’est en tout cas ce que réclame une majorité de Flamands.
Le syndrome tchécoslovaque se précise davantage, c’est-à-dire un profond blocage institutionnel que nous avions annoncé dès la fondation du parti en 1999 sous une pluie de quolibets et de moqueries des médias officiels.
Ainsi, chaque scrutin nous donne un peu plus raison.
Sans doute, le seul tort du R.W.F. est d’avoir eu raison trop tôt.
Nous ne doutons toutefois pas du retour de notre grand projet positif pour les Wallons dans les années à venir. Ce sera au tour d’une nouvelle génération de le porter.