Si les Wallons votent en masse à gauche dimanche prochain, le confédéralisme doit voir le jour : c’est ce que dit Theo Francken (N-VA) dans le journal La Dernière Heure. « Les Wallons ne devraient pas être surpris que la Flandre leur dise : « ça suffit ! ».
Selon Francken, il faudra alors travailler sur le confédéralisme. « Cela n’aurait plus de sens de négocier dans les châteaux pendant des mois comme en 2010 avec De Wever et Di Rupo », déclare l’ancien secrétaire d’État à l’asile et aux migrations. « Si la droite l’emporte en Wallonie, il y aura bien sûr plus d’opportunités de travailler ensemble. »
D’autre part, d’après le dernier baromètre politique du Standaard et de la VRT, la remontée spectaculaire du Vlaams Belang s’explique en grande partie par son attrait auprès des jeunes électeurs. Parmi les répondants qui ont indiqué qu’ils voteraient pour le Belang, le groupe le plus important (39 % pour être précis) était âgé entre 18 et 34 ans. Selon ce baromètre, l’électeur du Vlaams Belang est même légèrement plus jeune que celui de Groen, un parti qui obtient 36% des voix de ces « jeunes ». Le principal motif de ces affinités avec le Belang : le rejet de l’immigration et le retour du sentiment identitaire. On l’aurait parié… Le Belang se porte particulièrement bien dans la périphérie des grandes villes et dans les villes de petite et moyenne grandeur (ex. Ninove).
Cette tendance s’est également reflétée dans un sondage pour la province d’Anvers, récemment publié dans la Gazet van Antwerpen, ainsi que lors des débats organisés par des étudiants avec participation de candidats et simulation de vote.