Les services de police qui doivent lutter contre la fraude et la corruption ne s’avèrent pas performants, si bien que plusieurs formes de corruption ne font pas l’objet d’enquête, ressort-il d’un rapport interne dont Het Laatste Nieuws fait mention dans son édition de mardi. Il faut ajouter, ce que ne fait pas le Vif, que les effectifs remplissent la moitié du cadre. Et Ils diminuent d’année en année.
Le rapport épingle le magistrat fédéral Geert Schoorens pour la façon dont l’Office Central pour la Répression de la Corruption (OCRC) a fonctionné au cours des années précédentes. Le personnel n’est pas suffisant et la direction laisse à désirer.
Comme la capacité ne le permet pas, bon nombre de dossiers de corruption ne sont pas traités (sic). « La corruption privée a été complètement mise de côté en 2015 » (resic), observe le rapport. D’autres formes de corruption ont aussi le champ libre en l’absence d’enquêteurs attachés à leur poursuite.
Le commissaire général Marc De Mesmaeker reconnait des difficultés au sein des services anti-corruption. Il demande au prochain gouvernement de prévoir une nouvelle politique de recrutement en la matière.
Conclusion : la corruption a encore de beaux jours devant elle au Belgium…
Source : Le Vif (le dossier du Laatste Nieuws de ce jour prend deux pages et est très approfondi)
Effectif optimal : 66 agents
2016 : 53
2017 : 44
2018: 39