La France a offert à l’Irak du matériel en échange de la prise en charge par l’Irak des combattants français de l’État islamique détenus par les Kurdes.
Adel Abdel Mahdi, le chef du gouvernement irakien qui jouit de la réalité du pouvoir à Bagdad, est presque chez lui en France. L’ancien opposant à Saddam Hussein y a passé près de quarante ans, avant de revenir en 2003 en Irak, une fois le dictateur renversé par les militaires américains.
Sans parti politique derrière lui, Adel Abdel Mahdi reste, six mois après son entrée en fonction, un premier ministre faible dans un système marqué par la confessionnalisation du pouvoir. « Il a besoin d’afficher qu’il est soutenu par une puissance internationale », décrypte l’universitaire franco-irakien Hosham Dawood.
Tant mieux.
Source : Le Figaro