« D’une refédéralisation, il ne peut être question », disait Wouter Beke, président du CD&V, en juin 2018. C’est le même qui avait concocté le programme commun flamingant – un État belge au minimum confédéral – et qui avait ainsi permis à l’époque la constitution du cartel CD&V-NVA.
« La Flandre a reçu au fil de différentes réformes de l’Etat plusieurs compétences en matière de soins de santé. Nous étions alors partis du constat qu’une politique menée au niveau fédéral ne répondait pas, ou de manière insuffisante, aux besoins des Flamands. »
Lors de la sixième réforme de l’État, les entités fédérées ont reçu de nouvelles compétences. « Celles-ci ont été transposées dans une politique flamande propre qui fait le lien entre santé, bien-être et enseignement. Cette politique intégrée est la meilleure garantie pour une plus grande qualité de vie pour tous les Flamands », nous assène le président du CD&V. « Le passé nous a montré qu’une politique fédérale unifiée n’était pas une réponse. D’une refédéralisation, il ne peut donc être question. »
Pour Wouter Beke, la sixième réforme de l’État n’est d’ailleurs pas la dernière. « D’autres suivront, de nouveaux pas en matière de soins de santé devront être posés », poursuit-il. Sans compter la levée de l’impôt par les régions et la politique familiale ou la justice.
Aujourd’hui, dans la DH, il ne dit pas autre chose : « Wouter Beke ne croit pas à la refédéralisation de quoi que ce soit. »
On ne peut pas prétendre que Beke n’a pas de la suite dans les idées…