Les Data Center sont les entrailles de Google. Donc d’une bonne partie du Web.
Les Infrastructures essentielles du processus de stockage et de mise à disposition des données, le géant de Mountain View les veut discrètes alors que Google Search, YouTube, Gmail, Google Maps, Android&Co sont visibles aux yeux de tous.
En 2010, Google, en choisissant le site de Mons Saint-Ghislain a investi 250 millions et recruté 120 personnes.
En 2013, Internet s’est largement développé et les besoins en données et en bande passante ont augmenté de façon substantielle. Résultat : le Data Center de Ghlin a atteint sa limite d’exploitation.
A cette période, lors d’une conférence de presse très médiatisée, Elio Di Rupo a annoncé la création d’un Data Center qui représentait un potentiel de 350 emplois sur le site. Elio Di Rupo s’est même cru obligé de dire que « Google tirait la Belgique vers le haut ». Selon lui, ce développement aurait permis à Mons de décrocher le titre de capitale européenne de la Culture en 2015 ». Rien de moins !
On ne voit pas très bien le rapport entre les deux secteurs. Soit !
Le gros œuvre de l’annexe au Data Center de Ghlin, qui devait doubler de volume, aurait dû être achevé en 2014. 5 ans plus tard, on apprend que l’auditorat du travail du Hainaut a fait fermer, vendredi, le chantier de Data Baudour. Les neuf personnes employées y travaillaient partiellement au noir. Celles-ci étaient déclarées 3 à 4 heures par jour, via une société d’intérim, alors qu’elles prestaient entre 8 et 10 heures par jour. Ce n’est jamais que la quatrième infraction en trois mois constatée sur ce chantier.
Pour rappel, début décembre, 227 travailleurs en situation illégale avaient été découverts lors d’une descente de l’auditorat du travail du Hainaut. .
En conclusion, les scellés ont été placés sur le chantier.
Sources : DH
Précisons qu’Elio Di Rupo n’est pas responsable de tout ce que fait sa nombreuse famille…