Le ministre fédéral François Bellot qui semble né de la dernière pluie a soumis récemment à ses collègues régionaux (le mot « collègue » semble galvaudé en l’espèce) sa vision interfédérale de la mobilité pour 2030, qui passe notamment par la création d’une agence interfédérale afin de mieux coordonner « des gens qui aujourd’hui travaillent chacun dans leur coin » (sic). C’est-à-dire les Flamands d’un côté et les Bruxellois et les Wallons de l’autre.
Le gros naïf pensait refédéraliser de façon incidente « les problèmes d’embouteillage, la faiblesse de l’offre de transport en commun, la demande croissante de services de mobilité partagée, leur traduction dans des applications numériques, la gestion de ces données numériques, etc. »
Inutile de dire que les régions l’ont envoyé paître, surtout la région flamande.
Il n’est pas le seul à être naïf dans la mesure où aucune matière régionalisée ne sera jamais refédéralisée, conformément aux aspirations de la Flandre à davantage d’autonomie .
Pour mémoire, la Flandre compte incessamment élargir le ring est de Bruxelles (direction Zaventem et Anvers) alors que les nuisances toucheront essentiellement la Région de Bruxelles-Capitale.
Comme c’est le cas du RER, les corbeaux viennent toujours du nord et les pigeons se trouvent toujours du même côté : au sud.
Jan 09 2019