Theo Francken a donné une interview à la DH ce week-end de son lieu de villégiature situé à Barvaux (près du fief de Durbuy détenu par l’aventurier Marc Coucke). Remarquons que le patronyme « Francken » signifie « Francs ». Cette tribu germanique qui s’installa dans nos contrées après quelques violentes razzias dans les villas gallo-romaines établies entre Meuse et Escaut. C’est presque drôle : les Francs ont toujours aimé les terres en friche ou en déshérence comme c’est le cas d’une partie de la Wallonie actuelle. En effet, en de nombreux endroits, on ne parle plus que le flamand, au mieux le néerlandais dans des campings, établissements ou clubs. Voici un extrait bien frappé de l’interview de Theo :
- Je ne veux pas dire de mal du Premier ministre : sa mission est super complexe, voire impossible. Nous avons une solution contre ça : le confédéralisme.
- C’est quoi le confédéralisme ?
- Ce n’est pas la séparation. On garderait des convergences (sic) sur la Défense, la Maison royale, la sécurité nationale. Mais tout le reste serait régionalisé, la sécurité sociale serait scindée. Il y aurait des ministres régionaux, qui se verraient toutes les semaines pour prendre des décisions [communes]. La démocratie wallonne pourra voter l’augmentation des salaires de 50%, la semaine de quatre jours. Mais elle paiera la facture. Pas la Flandre. C’est fini, ça !
- Que resterait-il du pays ?
- La Belgique existerait toujours. C’est difficile pour les Wallons de comprendre ça. Ils ont peur d’être lâchés, laissés derrière. Beaucoup de Wallons avec qui je parle me disent : « Vous ne pouvez pas nous laisser, sinon la Wallonie sera un État communiste.
Ils apprécient que la Flandre reste pour impulser une politique moins à gauche.» Remarquons que la dernière tirade de Theo Francken donne à penser que les Wallons sont stupides [« C’est difficile pour les Wallons de comprendre ça. »], lâches [ « Ils ont peur d’être lâchés »] et collaborateurs vis-à-vis de la N-VA [« Ils apprécient que la Flandre reste pour impulser une politique moins à gauche. »]
Illustration : Clovis et le vase de Soissons qui pourrait aussi bien s’appeler le vase de Namur dans un avenir proche…