En Belgique, environ 15% des enfants (1 à 15 ans) souffrent d’une certaine forme de pauvreté au jour le jour. Concrètement : la possibilité de participer à des loisirs, de vivre dans un logement correctement chauffé ou de manger chaque jour des protéines. Si le chiffre global est similaire à celui de la France, il est plus élevé que celui de tous les autres pays limitrophes et l’écart se creuse encore si l’on n’observe que les formes de précarité les plus sévères.
Ici, un commentaire s’impose, c’est la richesse de la Flandre qui permet à la Belgique d’être au même niveau que la France. En réalité, la situation en Wallonie est plus qu’inquiétante et celle de Bruxelles est catastrophique.
La pauvreté « belge » concerne le revenu des ménages, les difficultés concrètes vécues par les enfants dans leur quotidien : manger chaque jour des fruits et légumes frais, disposer de livres, d’habits, de plusieurs paires de chaussures à leur pointure, inviter des amis, participer à une excursion scolaire. Si l’un des élèves est privé d’au moins trois de ces critères, l’enfant est considéré comme en situation de précarité (pauvreté potentielle).