Le handicap salarial, la pression fiscale, la traduction des notices des produits et l’exiguïté du marché belge continuent à creuser la différence de prix entre la Belgique et la France, mais aussi les Pays-Bas et l’Allemagne.
Tableau comparatif dans la DH du 17 mars dernier, un quotidien bruxellois qui ne peut pas être soupçonné de francophilie :
Boissons alcoolisées : -9,1 %
Boissons non alcoolisées : -11,5 %
Alimentation sèche : -9,4 %
Alimentation fraîche : – 12,4 %
Produits ménagers : -4,9 %
Produits de soins et d’hygiène : -15,5 %
Moyenne générale : -8,6 %
Une Wallonie intégrée à la France la ferait participer à un immense marché intérieur de près de 70 millions de consommateurs qui permet de faire des ristournes continues et importantes.
A l’exportation, la Wallonie bénéficierait du label « Made in France » qui fait vendre quel que soit le produit en raison du prestige historique qui lui reste attaché, pour des raisons objectives ou non.