La sécurité et la justice sont les symboles les plus visibles des manquements innombrables de l’État belge.
Dans un rapport discuté à huis clos (!), le Comité P (Comité permanent de contrôle des polices) démontre l’incapacité des forces de police du pays à réagir en cas de manifestations ou d’événements d’envergure internationale. Pointés du doigt : le manque d’effectifs, de formation et de communication entre les différentes zones de police. Et les niveaux de pouvoir (fédéral, régional, communal), serait-on tenté d’ajouter.
Dans de nombreux cas, la police fédérale refuserait de venir en aide aux zones de police locales. A un point tel que celles-ci renoncent à faire appel à ses services en cas d’événements exceptionnels. Il faut préciser que les zones de police elles-mêmes rechignent à collaborer entre elles. Pour l’anecdote qui n’en est pas une : il n’existe aucun plan concernant la manière dont un commando doit intervenir !
Circonstance aggravante : le problème est connu depuis des lustres, mais rien n’y fait.
Pour couronner le tout, le président du Parlement a signifié à la commission « Comptabilité » de la Chambre que le Comité P est au bord de la faillite et n’est déjà plus capable d’exécuter certaines missions légales, comme le contrôle des services particuliers d’inspection et des services de sécurité privés des sociétés de transport, comme celui de la STIB ou le service « Securail » de la SNCB.
Mais tout n’est pas perdu puisque selon la rumeur « ça ne va pas mieux en France ».
Un mensonge répété cent fois finit toujours par devenir une vérité…