Le gouvernement Di Rupo évoque la possibilité d’augmenter le taux de TVA le plus haut et le plus courant chez nous, mais qui est déjà plus élevé qu’en France : il passerait de 21 à 22%.
La TVA belge possède une grande caractéristique par rapport à nos voisins : elle n’offre que très peu d’exceptions aux consommateurs. L’Etat belge propose 6% principalement pour les biens de première nécessité à l’échantillon très réduit par rapport à la France et pour les prestations de services à caractère social (ex. : les produits de première nécessité, le transport de personnes, les services agricoles,…)
Et 12% pour certains biens et prestations de services qui d’un point de vue économique ou social revêtent une certaine importance (ex : le charbon, la margarine, les abonnements à la télévision payante, etc.)
Voici l’éventail des taux de TVA que proposent nos voisins français dans les domaines les plus divers. Ce qui explique en partie que l’énergie est moins chère, que de nombreux médicaments ou des produits alimentaires de base sont plus concurrentiels qu’en Belgique :
le taux normal à 19,60% (à cause du gouvernement Di Rupo, l’écart serait de 2,4% par rapport à nos voisins)
le taux réduit intermédiaire à 7%
le taux réduit à 5,50%
et un taux spécifique à 2,10%
La liste détaillée des produits bénéficiant d’un taux favorable.
Les derniers prétendus « avantages » de l’État belge par rapport à la France consistent à peu près en ceci : le travail au noir largement toléré, ce travail au noir qui lèse surtout les travailleurs et les indépendants déclarés et qui a conduit la Grèce au bord de la faillite, l’indexation automatique des salaires pour compenser une inflation galopante mais qui est largement remise en cause par l’Union européenne, ainsi que des allocations de chômage devenues limitées dans le temps.
Signalons à ce sujet que le montant des allocations françaises est plus élevé que celui des belges dans la mesure où le plafonnement y est moins unilatéral..