La commune de Zaventem ne commet aucune discrimination quand elle décide de vendre des logements sociaux uniquement à des néerlandophones ou à tout le moins à des citoyens désireux d’apprendre la langue de Vondel. Ce dernier critère reste évidemment à l’appréciation des autorités communales.
Ceci n’est pas un avis de la N-VA ou du Vlaams Belang, mais bien de la très austère Commission européenne.
A la poubelle donc la plainte introduite en 2006 par le FDF qui dans l’intervalle a changé son nom en DEFI (à on ne sait plus quoi).
Il paraît que l’échevin CD&V de la politique du logement et du « Vlaams Karakter » de Zaventem, Bart Dewandeleer (encore un Bart), a fait plusieurs bonds de joie à l’annonce de cette bonne nouvelle européenne.
Le raisonnement de la Commission européenne est simple, voire simpliste : la sélection ne s’opérerait pas sur la base de la nationalité. Ni de la couleur de la peau ni du sexe, serait-on tenté d’ajouter.
Les propriétaires flamands des logements sociaux du Konrad Adenauerswijk (sic) peuvent désormais dormir tranquilles à l’ombre de Zaventem-Luchthaven.