« Il faut un parti de gauche progressiste pour stopper la N-VA », annonce sans rire le bourgmestre socialiste de Gand Daniël Termont. Il est vrai que la gauche flamande (SP.A et Groen) compte pour moins d’un quart des voix au nord du pays. Seule une alliance entre socialistes, écologistes et progressistes du CD&V et de l’Open VLD permettrait, selon Termont, de contrer les nationalistes en 2018 et 2019. Avec une liste et un nom communs.
Il est évidemment illusoire, voire cocasse, d’imaginer que le CD&V et le VLD vont rejoindre le SP.A et Groen pour former un front anti-N-VA lors des élections communales de 2018. En effet, le CD&V et le VLD, plutôt ancrés à droite, compte de très nombreux mandataires qui ont fait partie du cartel avec la N-VA ou qui sont tout simplement issus de l’ancienne Volksunie, l’ancêtre de la N-VA. Comme par exemple, le bourgmestre VLD de Malines, Bart Somers.
Fév 12 2015