Zaventem, comme disent les Flamands lorsqu’ils parlent de l’aéroport de Bruxelles-National, a bénéficié dans les années 1990 d’investissements considérables, financés par l’Etat fédéral. Mais les retombées de l’activité de l’aéroport national bénéficient majoritairement à la Flandre. En termes d’emplois par exemple.
Selon la BNB, l’aéroport, en 2012, représentait 17.463 emplois directs et 20.825 emplois indirects (commerces, Horeca, transport de personnes et de biens vers ou depuis l’aéroport, sécurité, courrier…).
Au mois de mai dernier, Kris Peeters, alors ministre-président flamand, expliquait même, dans un communiqué, que Brussels Airport générait plus de 20.000 emplois directs et plus de 24.000 emplois indirects, soit 1,6% de tous les emplois flamands. Mais de ces travailleurs directs, environ 2.300 viendraient de Wallonie et 3.000 de la Région bruxelloise. Les 14.700 autres habitent en Flandre. C’est disproportionné, d’autant que Zaventem est contigu à la région de Bruxelles-Capitale et que l’aéroport était supposé être « national ».
Dans le même cadre, on n’oubliera pas les investissements massifs dans les années 60 de l’Etat belge (et donc de la Wallonie et de Bruxelles) pour le développement du port de Zeebrugge situé en Flandre occidentale.
Déc 20 2014